top of page
Search

J'aime lire (surtout Tom Tom et Na Na)

  • Writer: Emma Gagnon Naudot
    Emma Gagnon Naudot
  • Nov 1, 2020
  • 2 min read


Je n’ai presque pas lu durant l’année 2020.



J’étudie la littérature. Au cégep, oui, mais j’ai quand même aussi fait une demande en littérature à UQAM. J’adore lire, j’adore me plonger dans la tête et l’univers d’autrui, j’adore m’ouvrir à d’autres réalités et réflexions. Du primaire jusqu’au début du cégep, je crois avoir lu une bonne quantité de romans. Au début, c’était mon père qui me faisait la lecture chaque soir; il adorait Le petit Nicolas et les romans de Roald Dahl, particulièrement Les Deux Gredins. Ensuite je me suis mise aux Archie, aux Schtroumpfs, à Max et Lily (mon papa m’a même acheté le numéro intitulé Max et Lily volent des bonbons suite à la disparition suspecte des bijoux de ma seconde et dernière belle-mère), puis j’ai dévoré beaucoup de littérature jeunesse, du plus mainstream tel que Harry Potter ou encore Percy Jackson, jusqu'aux romans québécois de Élyse Poudrier, India Desjardins, Tania Boulet et Claude Jutras. J’ai aussi lu la série Le blog de Namasté avant que l’auteur soit reconnu coupable d’agressions sexuelles armées; on peut clairement voir sa frustration sexuelle lorsque Namasté raconte (ou voit?) que son frère s’est fait aspirer le pénis en passant l’aspirateur: quelle mésaventure inspirante pour les jeunes lectrices de 13-14 ans!


Toute mon adolescence, lorsque j’étais complètement perdue et que je me détestais à m’en couper les avants bras (très peu profond; j’avais du mal à saisir la technique de la lame de rasoir), j’avais au moins la lecture. C’était le seul aspect de ma personne qui me rendait fière. J’ignorais les commentaires de mon beau-père découragé que je lise pour une énième fois Ensemble c’est tout et je me définissais par ma capacité à lire Les piliers de la Terre en un week-end sans sauter les descriptions interminables de l’architecture et des viols.

J’écrivais « la lecture » lorsqu’on me distribuait une feuille au secondaire qui me demandait mes passions et « la littérature » lorsque je remplissais ce même type de feuille au cégep.



C’est pour ça que j’ai aujourd’hui un pincement au cœur inévitable à chaque fois que je vois Le club des Incorrigibles Optimistes et Le plongeur abandonnés sur ma table de chevet, même pas à moitié consommés.



Maintenant, mon beau-père est découragé lorsque je réécoute les mêmes films et séries sur Netflix.






 
 
 

Recent Posts

See All

Comentarios


bottom of page